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Guérir la SLA

14 février 2014

Yes we can

Cas connus de guérison de la SLA -Evy McDonald, Etats-Unis, 80's témoignage et conseils -Antonietta Raco, Italie, 2009 article sur zenit.org (l'agence d'information internationale catholique basée à Rome) article sur ladepeche.fr entendu sur rtl.fr -Cristian...
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11 février 2014

"Prescription" de la part d'une ancienne patiente de SLA

 À certains moments dans votre vie vous êtes susceptible de faire l'expérience d'une maladie. La maladie et la santé sont inscrites dans une dualité qui fait partie de la vie.Il en est de même de la vie et la mort. Lorsque la maladie rencontre votre chemin de vie, ne paniquez pas. Ne l'ignorez pas. Admettez cette situation. Acceptez-la. Commencez à découvrir les messages qu'elle porte.

J'ai appris beaucoup grâce à mon propre parcours. J'ai été au bord de la mort et me trouve à présent dans un bien-être dynamique (c'est-à-dire un état de plénitude mentale, émotionnelle, sprirituelle et physique). La "prescription" qui emerge de mon parcours inclu:

Ne vous laissez pas pieger dans la toile gluante des pourquoi. La recherche de l'explication et la signification de votre maladie peut conduire à la frustration et le désespoir, et paralyser votre capacité de décision et action.

Traitez d'abord les symptomes critiques, cherchez des idées plus tard. Peu importe quel traitement vous utilisez, il doit être en phase avec votre propre intégrité -cela peut être la chirurgie, la visualisation ou encore les antibiotiques-. Il n'y a pas un seul traitement, et aucun est plus «holistique» qu'un autre. Choisissez ce qui fonctionne pour vous.

Lâchez toutes les attentes sur la façon dont les choses vont tourner. Votre corps peut guérir complètement -ou pas du tout-. Vous pourrez constater que un fauteuil roulant, une canne, un déambulateur ou des béquilles peuvent devenir une partie intégrante de votre vie quotidienne. Cela ne détermine pas si vous vivez ou pas dans un état de bien-être.

Laissez filer la culpabilité et regardez en vous-même. Tomber malade n'est pas un échec. La maladie a un message que nous devons comprendre et écouter quand le moment arrive. Une fois que la jambe cassée a été plâtré, le traitement du cancer initié, et le virus arrêté, il est temps de jeter un regard honnête sur votre vie et d'évaluer le message.

A l'époque de la Grèce antique, un messager était envoyé à l'empereur avec des nouvelles de la bataille en cours. Si les nouvelles étaient mauvaises, le messager était tué.

Votre tâche n'est pas de tuer le messager de la maladie en l'ignorant, s'en plaindre ou tout simplement en supprimer les symptômes. VOTRE tâche est d'examiner attentivement votre vie, d'observer et de rechercher ces zones discordantes où l'harmonie, l'épanouissement ou l'amour font défaut. Quels aspects de votre vie ne vous procurent pas satisfaction ? Quelles pensées sont en deçà de l'amour inconditionnel ? Quels aspects de votre vie mettent en valeur la vie et quels aspects de votre vie mettent en valeur la mort ? Voyez votre personne aussi clairement que possible -voyez qui, quoi et comment vous vivez, en réalité, votre vie-. Gardez à l'esprit ces quatre points très importants:

1. Soyez honnête avec vous-même - à 100% !
2. Soyez prêt à reconnaître chaque mode de vie ou de croyance générateur de maladie.
3. Prenez votre temps. Soyez minutieux dans la recherche de toutes vos pensées bien arrêtées, vos opinions, vos croyances et vos attitudes.
4. INTERDISEZ-VOUS DE VOUS COMPLAINDRE DANS LA CULPABILITÉ.
Énumérez les aspects de votre vie que vous êtes prêt à changerRegardez votre travail: est-il stressant? Qu'en est-il de vos relations? Êtes-vous prêt à faire des changements dans ces domaines? Êtes-vous prêt à vivre les croyances en lequelles vous dites avoir foi ? Rappelez-vous, c'est bon de dire non pour décider de ne pas changer. La clé est d'être honnête et ne pas se sentir coupable.
Après (et seulement après) ces étapes vient le temps de prendre des mesures. Rappelez-vous les points précédents puis agissez. Il ne suffit plus de dire que vous êtes "prêts" à modifier votre parcours de vie. C'est le moment de se lancer, d'arrêter de rester assis et attendre que quelque chose se produise. Vous êtes celui qui fait que les choses arrivent, et le seul. Vous êtes le seul qui peut créer un état de santé et de bien-être dynamique.

                                                      VOICI LE TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS

At some time in your life you are likely to experience an illness. Illness and health are a duality that is part of life. So is life and death. When illness crosses your life path, don't panic. Don't ignore it. Do acknowledge it. Do accept it. Do begin to discover the messages it carries.

I learned a great deal through my own journey from death's door to dynamic wellness (by which I mean a state of mental, emotional, spiritual and physical wholeness). The "prescriptions" that emerged include:

Don't get caught in the tangling web of why. The search for the explanation and meaning of your illness can lead to frustration and desperation and can paralyze your ability to make decisions and take action.

Treat the critical symptoms first; look for insights later. Use whatever treatment is most appropriate for you and is in line with your own integrity - be it surgery or visualization or antibiotics. No one treatment is more "holistic" than another. Choose what works for you.

Release all expectations of how it will turn out. Your body may heal completely - or not at all. You may find that a wheelchair, cane, walker or crutches becomes an integral part of your daily life. That does not determine whether or not you live in a state of wellness.

Let go of guilt and look inside. Getting ill is not a failure. Illness has a message which we need to understand and listen to - when the time is right. Once the broken leg has been put in a cast, the cancer therapy initiated, and the virus stopped, it is time to take a good honest look at your life and to evaluate the message.

In the days of the early Greeks, a messenger would be sent to the emperor with news of the current battle. If the news was bad, the messenger would be killed. Your task is not to kill the messenger of illness by ignoring it, complaining about it or simply suppressing the symptoms. YOUR task is to carefully examine your life, observing and searching for those discordant areas where harmony, fulfillment or love are lacking. Which parts of your life are less than fulfilling? What thoughts are less than unconditionally loving? Which areas of your life are life enhancing and which are death enhancing? See yourself as clearly as you can - see who, what, and how you are, in reality, living your life. Keep in mind these four very important points:

  1. Be honest with yourself - 100 percent.
  2. Be willing to recognize any life pattern or belief that is illness-producing.
  3. Take your time. Be thorough in looking at all your strongly-held thoughts, opinions, beliefs and attitudes.
  4. DON'T ALLOW YOURSELF TO WALLOW IN GUILT!

List those aspects of your life that you are willing to change. Look at your job - is it stressful? What about your relationships? Are you willing to make changes in these areas? Are you willing to live the beliefs you say you hold? Remember, it is all right to say No - to decide not to change. The key is in being honest and not feeling guilty.

After (and only after) these steps comes the time to take action. Remember the preceding points - then act. It is no longer enough to say you are "willing" to alter your life course. This is the moment to begin, to stop sitting back and waiting for something to happen. You are the happener. You are the only one who can create a state of health and dynamic wellness.

 


This material was originally in a pamphlet "What To Do When Facing an Illness" created by the American Holistic Medical Association (AHMA).
9 février 2014

Une autre perspective de la SLA

Traduction de Another Perspective of A.L.S.

by Evy McDonald, R.N., M.S., M.Div

Merci à L. Francou pour la traduction; texte original en fin de page

SOURCE:

http://ahha.org/articles.asp?Id=55,

version en ligne du numéro de Mars/Avril 1988 de Holistic Medicine, the journal of the American Holistic Medical Association (AHMA).

 

 

 

A propos de l'auteur

 Evy McDonald, R.N., M.S., M.Div, ancienne directrice de l'Unité de Soins Intensifs de Cardiologie, savait ce qu'une "maladie terminale" signifiait. Dans les années 80, elle a été diagnostiquée SLA et cette maladie a progressé jusqu'à qu'elle soit "un flan de gélatine" dans un fauteuil roulant. Après sa guérisson, elle a mené un projet de recherche médicale sur le thème des connections cerveau-corps-esprit dans la SLA. Aujourd'hui elle a quitté la sphère médicale pour servir en tant que pasteur méthodiste, laissant derrière elle l'héritage des articles et ressouces sur la SLA. Ces derniers présentent des données scientifiques et de l'inspiration à ceux qui font face à la SLA.

 

En septembre 1980, j'étais une professionnelle de santé qui réussissait, j'avais un master en « Nursing and Hospital Administration » et en surcroît, 13 années d'expérience professionnelle. Mes fonctions variaient entre directrice de recherche, professeure d'université, et Chef d'unité de soin intensifs et cardiologie.

Puis, en septembre 1980, j'ai été diagnostiqué de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA). On m'a donné moins d'un an à vivre.

Aujourd'hui, sept ans après, je ne suis pas seulement vivante, mais aussi en pleine forme, comme je ne l'ai jamais été auparavant. Puisque je suis l'une des premières personnes a être sorti de cette maladie normalement fatale, j'ai senti le besoin d'étudier mon procédé de guérison, recherchant à comprendre et expliquer les facteurs qui ont annulé cette condamnation à mort. Ni la médecine rationnelle « mainstream » (qui m'a donné un faux diagnostique) ni l'approche holistique (prières, visualisation, régime, vitamines, etc) ne parviennent à expliquer ce qui est arrivé. J'ai concilié mes connaissances scientifiques et mon entraînement spirituel pour arriver à résoudre l'énigme de ma guérison, et j'ai découvert dans la physique moderne un ensemble de recherches qui explique le « miracle » de la connexion cerveau-corps-esprit.

 

Un cadre scientifique

Les conceptes modernes de santé et de maladie ont été établis dans un ensemble de recherches qui prend racine dans une vision du monde Newtonienne. Cette vision du monde commence au XVIIIe siècle avec Descartes, qui a vécu une expérience transcendante dans laquelle il a vu l'univers fait de parties séparées, sans relation l'une à l'autre, fonctionnant d'une manière mécanique. Sir Isaac Newton a amorcé la vision de univers « mécanique ». Peu après, ce système de pensée a été appliqué à l'homme, qui était alors vu comme une machine dont les différentes parties peuvent avoir des pannes, et doivent être réparées. La maladie était un dysfonctionnement dans le mécanisme et l'homme était une victime d'un système de cause à effet, sur lequel il avait peu ou aucun contrôle. En 400 av J.C, Socrates a dit qu ' « il n'existe aucune maladie du corps indépendante du cerveau ». Cependant pour les Newtoniens, le modèle de l'homme-machine était un grand pas en avant sur la théorie ancienne et imprécise de la connexion corps-cerveau, et la notion d'univers mécanique était une avancée qui promettait de conquérir tout ce qui nous affectait. Plusieurs miracles de la médecine moderne ont été trouvés grâce à cette perspective Newtonienne, comme la théorie des germes, les antibiotiques, les rayons-X et d'autres encore. Néanmoins, plusieurs puzzles restent inachevés. Les physiciens aujourd'hui ont constaté que, bien que la logique Newtonienne libère, elle pose aussi des barrières très contraignantes.

En 1905 A. Einstein a publié sa théorie de la relativité qui a révolutionné la manière de penser et a chamboulé les cages confortables des anciennes croyances. La physique Newtonienne établissait que les éléments ont de l'énergie. La physique d'Einstein a proposé que les éléments sont de l'énergie.

La physique moderne actuelle suit les découvertes d'Einstein et stipule que la conscience et la manière dont nous voyons le monde sont importantes, que nous faisons partie de la nature, et qu'elle fait partie de nous, que la vie est un tout interconnecté. Au niveau atomique, tout ce qui existe est modèle de probabilités et, selon Frijof Capra, « ces modèles ne représentent pas la probabilité des éléments, mais la probabilité des interconnections. »[1] L'univers ne peut plus être vu comme une collection d'objets physiques. C'est un réseau entremêlé fait de relations entre des parties variées d'un tout. A l'échelle humaine, cela signifie que notre corps et notre cerveau ne sont pas séparés mais sont interconnectés, l'un affectant l'autre. De plus en plus de recherches montrent que cette notion de facteur humain est un élément majeur dans la maladie et la santé.

Le Doc. A. H. Schmale de l'University of Rochester est un des nombreux physiciens qui recherche actuellement le rôle du facteur humain (émotions, sentiments, pensées) dans les causes de la maladie. Schmale a conclu que les sentiments de désespoir et d'abandon étaient des facteurs critiques prédisposant à la maladie. Ne pas se sentir apte, avoir une attitude défaitiste et fataliste, dit Schmale, pourrait faire augmenter des systèmes de défense psychologique qui engendreraient des symptômes psychiques, déclenchant des maladies somatiques ou augmentant de manière générale la vulnérabilité somatique. [2]

Qu'est-ce au juste que le facteur humain ? Dans la littérature médicale actuelle, on peut trouver des articles sur les descriptions des malades et des maladies. Nous avons maintenant des dossiers précis et détaillés sur les « victimes » du cancer, des maladies cardiaques, de l'arthrite, de la sclérose en plaque...la liste n'a pas de fin. Mais des questions subsistent ; pourquoi certaines personnes deviennent gravement malades, alors que d'autres véhiculent la maladie sans qu'elle se déclare ? Pourquoi est-ce que les mineurs n'ont pas les poumons noirs ? Pourquoi la satisfaction au travail est un facteur essentiel dans le développement des maladies coronaires cardiaques? Ces questions hantent tous les scientifiques qui essayent de ne pas prendre en compte le facteur humain, ou facteur X et qui essayent de trouver une réponse objective à une maladie objective.

 

Réponse au diagnostique

Retour sur mon expérience, j'ai été diagnostiqué de la Sclérose Latérale Amyotrophique.

Je suis rentrée chez moi après le diagnostique, et je me suis préparée à mourir, dans les douze mois à venir. Je n'ai vu aucune autre option possible. J'ai baissé les bras et me suis convaincue que j'étais aux prises d'un mal sur lequel je n'avais aucun contrôle. Vu de l'extérieur, j'étais l'image type d'une femme équilibrée, heureuse, réussissant professionnellement et qui allait au devant de la maladie avec courage. Mais en moi, c'était un chaos. J'étais à la fois énervée, outragée, déprimée, haineuse et dégoûtée. Je ne désirais qu'une seule chose, ne voir personne. J'ai fais en sorte que ma compagnie devienne odieuse,indésirable, et en quelques mois j'avais réussit à m'isoler de ma famille et de mes amis.

J'étais tellement retranché dans mon professionnalisme qu'il n'y avait qu'une seule attitude, celle du professionnel: le détachement. J'ai simplement observé mon corps perdre de ses fonctions jour après jours, en ne montrant aucune émotion. En temps que professionnelle j'avais conseillé plusieurs patients en leur parlant des principes holistiques de la maladie (par ex ; la maladie étant une métaphore de la manière dont on se sent avec soi-même, une sortie d'une situation intolérable et déplaisante, un moyen de prendre revanche, ou une forme acceptable de suicide) mais je ne pouvais pas imaginer que cela puisse m'arriver à moi, dans ma propre vie.

Obligée de me déplacer en fauteuil roulant, j'ai eu beaucoup de temps pour penser et j'ai commencé à voir la vérité dans ce que disaient des scientifiques comme Hans Selye, O. Carl Simonton, Elmer and Alyce Green and Larry Dossey, que nos pensées et notre corps ne sont pas des entités séparées, mais sont unies, qu'une partie affecte le tout et inversement. Dès lors j'ai fait le choix de rechercher plus sur ces grandes questions que sont le bonheur, la vie, la maladie, la santé. Je voulais des réponses. Pas pour aller mieux, mais pour comprendre la vie dans ce contexte des quelques mois qu'il me restaient.

Un élément essentiel dans mon cas, était que je ne cherchais pas la guérison physique. Cela m'était égal de mourir. En fait, l'une des premières choses que m'a fait reconnaître les transformations auxquelles j'étais sujette, était que depuis que j'avais eu la polio étant enfant, je détestais mon corps. J'ai réalisé que tous les deux ans j'ai contracté une maladie sérieuse ou j'ai eu un accident qui aurait pu m'être fatal. Cette vérité nue m'a fait réaliser bien d'autres choses. J'ai réalisé que bien qu'étant une professionnelle du « service à la personne », je n'avais aucune idée de ce que ce service était. Tout ce que je faisait était dirigé par le désir de reconnaissance. Et même si j'avais beaucoup d'amis, je laissais rarement quelqu'un m'atteindre dans mon cœur.

Alors que ma volonté de comprendre clairement mon passé augmentait, ma volonté de comprendre mon présent augmentait également. Je pouvais regarder l'ALS et voir en quoi c'était l'expression de ces sentiments profonds, non-dis sur moi-même. J'étais arrivé à un point où il fallait que je prenne une décision. Je pouvais me laisser aller dans cet apitoiement, culpabilité, colère et ressentiment, ou je pouvais aller de l'avant et voir comment cette maladie m'aiderai à comprendre la vie.

Donc, alors que mon être se transformait, je n'ai pas cherché la guérison du corps. J'ai cherché un état de plénitude, un état d'unité avec moi-même et avec d'autres qui ne s'arrêtaient pas à ma maladie. La guérison physique n'était qu'un effet secondaire de cette transformation intérieure.

 

Le voyage personnel - les premières étapes

Retour à la physique. Une découverte de physique illumine mon expérience de la maladie, la théorie des structures dissipatives (qui a gagné le prix Nobel en 1977). Ilya Prigogine a vu que la matière n'était pas inerte mais vivante, et que la vie était constamment en changement à cause de son adaptation aux conditions du « nonéquilibre ». Selon elle, les perturbations ou les dérangements d'une structure sont nécessaires à son évolution et à sa croissance, et la clé de la croissance repose dans la disponibilité à changer, à aller aux devants de nouveaux challenges, ou à s'adapter au nouvel environnement. La maladie peut être vue, au niveau mental, comme un dérangement, une opportunité pour évoluer vers un nouveau niveau de complexité. Les maladie, peu importe à quel point elles peuvent paraître destructives, ne doivent pas fatalement être vues de manière négative. J'ai choisi d'utiliser l'expérience de ma maladie pour élargir mes horizons, pour modifier les mauvaises habitudes de ma vie et pour apprendre à vivre pleinement à chaque moment.

Après plusieurs mois d'introspection solitaire, un changement est apparu dans ma manière de penser, de ressentir, et d'interagir avec le monde. J'ai essayé d'expliquer ces changements en sept points-clés ou principes, qui sont les suivants ;

 

1. J'ai changé,  je suis passé de l'attente de recevoir à donner sans attentes; de demander à la vie, à donner à la vie. Sentir que la vie vous doit quelque chose, à donner son tout à la vie. D'essayer de recevoir des honneurs, de la reconnaissance, du succès, du pouvoir, à donner mon temps, mes talents, mon enthousiasme aux autres et au monde. Au début, je n'avais aucune idée de comment donner sans attendre à recevoir. Puis je me suis souvenue de ceci « Tu peux accomplir tout ce que tu veux, si tu n'attends aucune reconnaissance en retour ». Depuis mon fauteuil roulant, j'ai commencé à donner à ceux autour de moi sans attendre ni retour, ni reconnaissance. Chaque soir, je faisais un point sur ma journée. Ai-je aimé ? Ai-je été utile à quiconque ? Vraiment ? Attendais-je quelque chose en retour lorsque j'ai donné ? Ce qui m'est alors devenu apparent est que cette discipline n'était pas seulement bonne pour mon esprit, mais aussi pour mon corps.

La recherche commence à documenter les effets de l'amour et de l'altruisme. Schmale et Iker, dans une étude sur 68 femmes prédisposées au cancer, ont découvert qu'ils pouvaient prévoir, avant la biopsie, quelles femmes allait avoir des changements corporels à cause d'une présence ou d'une absence de potentiel à se sentir délaissée, ou abandonnée. Des recherches plus poussées ont révélé un modèle de tempérament qui contrecarrait ces sentiments négatifs et par la même, assurait un état de santé stable. Ce tempérament-modèle était altruiste, dévoué à donner aux autres. Des patients ont relevé deux sentiments qui créaient un sentiment interne de contentement ; la fierté de l'action, et le sentiment de bonté lorsqu'on donne sans attendre en retour, sans prendre en compte ses besoins personnels. Ce sentiment interne, dit Schmale, reflète l’habilité d'une personne à arranger sa vie, et donc à rester en bonne santé[3].

 

2.J'ai changé, du ressentiment au pardon. Cela m'a stupéfaite de voir à combien de personne j'en voulais à cause d'action passées qui pouvaient avoir 25ans. J'en voulais à ma professeure de C.P. qui m'avait dit que parce que j'étais handicapée je n'avais pas besoin d'apprendre à écrire. Qu'est ce que mon ressentiment lui avait fait ? Rien, rien du tout. La seule personne affectée, c'était moi.

 

3.De dégoût de ma personne à l'acceptation et l'amour inconditionnel de ma personne. Mon corps n'avait jamais été normal. J'avais deux pointures à cause de la polio de mon enfance, Je détestais mon corps et souhaitais le voir disparaître. Je donnais l'impression d'accepter mon corps, et de m'accepter. Le problème n'était pas que je détestais mon corps, mais la différence de messages que j'envoyais à moi-même. J'aurais pu laisser tomber et me détester entièrement, ou apprendre à m'aimer entièrement. Parce que je voulais connaître l'amour inconditionnel avant de mourir, j'ai décidé d'apprendre à aimer mon corps (qui était un "flan de gélatine" dans un fauteuil roulant !). Tout les jours je me concentrais sur une partie de mon corps, lui disant des louanges, l'aimant. J'ai aussi commencé à me regarder dans un miroir, et à dire des mots d'amour à mon reflet. Ce n'était pas facile. Mais, comme un ami le dit, « Si tu peux faire semblant, tu peux le faire vraiment ». Alors au début j'ai fait semblant. Mais petit à petit, je me suis acceptée. Et finalement, je me suis trouvée parfaitement bien avec moi-même et mon corps. J'ai aussi réussi, alors que mon amour pour moi augmentait, à aimer les autres et à accepter l'amour qu'ils me donnaient.

 

4.Changer, d'essayer de fuir ma vie, à l'accepter entièrement comme elle est. En vérité, je n'aimais pas mon job et je voulais le quitter. Mais j'avais dit que je voulais être la plus jeune femme à la tête d'un hôpital aux USA, même si cela devait me tuer !Comment pourrais-je admettre que l'idée maîtresse de ma vie était mauvaise ? Et ensuite, que faire ?

 

5. Changer, d'attendre et de se préparer à la mort, à vivre pleinement chaque moment. Les meilleurs neurologues du pays m'avaient donné un an à vivre. Pour moi, c'était un verdict. Je me suis préoccupée de ma mort et voulais avoir la meilleure mort possible. Un jour je me suis demandée, « c'est quoi le sens de ma vie maintenant ? Rester assise ici, mourant chaque instant, ou célébrer la vie qu'il me reste ?

 

6. Changer, de dénier les émotions douloureuses, à les partager et les laisser partir. Ayant menti depuis ces longues années sur mes sentiments, je devais d'abord les laisser se développer, les identifier les uns des autres, et finalemen

A propos de l'auteur

 Evy McDonald, R.N., M.S., M.Div, ancienne directrice de l'Unité de Soins Intensifs de Cardiologie, savait ce qu'une "maladie terminale" signifiait. Dans les années 80, elle a été diagnostiquée SLA et cette maladie a progressé jusqu'à qu'elle soit "un flan de gélatine" dans un fauteuil roulant. Après sa guérisson, elle a mené un projet de recherche médicale sur le thème des connections cerveau-corps-esprit dans la SLA. Aujourd'hui elle a quitté la sphère médicale pour servir en tant que pasteur méthodiste, laissant derrière elle l'héritage des articles et ressouces sur la SLA. Ces derniers présentent des données scientifiques et de l'inspiration à ceux qui font face à la SLA.

 

En septembre 1980, j'étais une professionnelle de santé qui réussissait, j'avais un master en « Nursing and Hospital Administration » et en surcroît, 13 années d'expérience professionnelle. Mes fonctions variaient entre directrice de recherche, professeure d'université, et Chef d'unité de soin intensifs et cardiologie.

Puis, en septembre 1980, j'ai été diagnostiqué de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA). On m'a donné moins d'un an à vivre.

Aujourd'hui, sept ans après, je ne suis pas seulement vivante, mais aussi en pleine forme, comme je ne l'ai jamais été auparavant. Puisque je suis l'une des premières personnes a être sorti de cette maladie normalement fatale, j'ai senti le besoin d'étudier mon procédé de guérison, recherchant à comprendre et expliquer les facteurs qui ont annulé cette condamnation à mort. Ni la médecine rationnelle « mainstream » (qui m'a donné un faux diagnostique) ni l'approche holistique (prières, visualisation, régime, vitamines, etc) ne parviennent à expliquer ce qui est arrivé. J'ai concilié mes connaissances scientifiques et mon entraînement spirituel pour arriver à résoudre l'énigme de ma guérison, et j'ai découvert dans la physique moderne un ensemble de recherches qui explique le « miracle » de la connexion cerveau-corps-esprit.

 

Un cadre scientifique

Les conceptes modernes de santé et de maladie ont été établis dans un ensemble de recherches qui prend racine dans une vision du monde Newtonienne. Cette vision du monde commence au XVIIIe siècle avec Descartes, qui a vécu une expérience transcendante dans laquelle il a vu l'univers fait de parties séparées, sans relation l'une à l'autre, fonctionnant d'une manière mécanique. Sir Isaac Newton a amorcé la vision de univers « mécanique ». Peu après, ce système de pensée a été appliqué à l'homme, qui était alors vu comme une machine dont les différentes parties peuvent avoir des pannes, et doivent être réparées. La maladie était un dysfonctionnement dans le mécanisme et l'homme était une victime d'un système de cause à effet, sur lequel il avait peu ou aucun contrôle. En 400 av J.C, Socrates a dit qu ' « il n'existe aucune maladie du corps indépendante du cerveau ». Cependant pour les Newtoniens, le modèle de l'homme-machine était un grand pas en avant sur la théorie ancienne et imprécise de la connexion corps-cerveau, et la notion d'univers mécanique était une avancée qui promettait de conquérir tout ce qui nous affectait. Plusieurs miracles de la médecine moderne ont été trouvés grâce à cette perspective Newtonienne, comme la théorie des germes, les antibiotiques, les rayons-X et d'autres encore. Néanmoins, plusieurs puzzles restent inachevés. Les physiciens aujourd'hui ont constaté que, bien que la logique Newtonienne libère, elle pose aussi des barrières très contraignantes.

En 1905 A. Einstein a publié sa théorie de la relativité qui a révolutionné la manière de penser et a chamboulé les cages confortables des anciennes croyances. La physique Newtonienne établissait que les éléments ont de l'énergie. La physique d'Einstein a proposé que les éléments sont de l'énergie.

La physique moderne actuelle suit les découvertes d'Einstein et stipule que la conscience et la manière dont nous voyons le monde sont importantes, que nous faisons partie de la nature, et qu'elle fait partie de nous, que la vie est un tout interconnecté. Au niveau atomique, tout ce qui existe est modèle de probabilités et, selon Frijof Capra, « ces modèles ne représentent pas la probabilité des éléments, mais la probabilité des interconnections. »[1] L'univers ne peut plus être vu comme une collection d'objets physiques. C'est un réseau entremêlé fait de relations entre des parties variées d'un tout. A l'échelle humaine, cela signifie que notre corps et notre cerveau ne sont pas séparés mais sont interconnectés, l'un affectant l'autre. De plus en plus de recherches montrent que cette notion de facteur humain est un élément majeur dans la maladie et la santé.

Le Doc. A. H. Schmale de l'University of Rochester est un des nombreux physiciens qui recherche actuellement le rôle du facteur humain (émotions, sentiments, pensées) dans les causes de la maladie. Schmale a conclu que les sentiments de désespoir et d'abandon étaient des facteurs critiques prédisposant à la maladie. Ne pas se sentir apte, avoir une attitude défaitiste et fataliste, dit Schmale, pourrait faire augmenter des systèmes de défense psychologique qui engendreraient des symptômes psychiques, déclenchant des maladies somatiques ou augmentant de manière générale la vulnérabilité somatique. [2]

Qu'est-ce au juste que le facteur humain ? Dans la littérature médicale actuelle, on peut trouver des articles sur les descriptions des malades et des maladies. Nous avons maintenant des dossiers précis et détaillés sur les « victimes » du cancer, des maladies cardiaques, de l'arthrite, de la sclérose en plaque...la liste n'a pas de fin. Mais des questions subsistent ; pourquoi certaines personnes deviennent gravement malades, alors que d'autres véhiculent la maladie sans qu'elle se déclare ? Pourquoi est-ce que les mineurs n'ont pas les poumons noirs ? Pourquoi la satisfaction au travail est un facteur essentiel dans le développement des maladies coronaires cardiaques? Ces questions hantent tous les scientifiques qui essayent de ne pas prendre en compte le facteur humain, ou facteur X et qui essayent de trouver une réponse objective à une maladie objective.

 

Réponse au diagnostique

Retour sur mon expérience, j'ai été diagnostiqué de la Sclérose Latérale Amyotrophique.

Je suis rentrée chez moi après le diagnostique, et je me suis préparée à mourir, dans les douze mois à venir. Je n'ai vu aucune autre option possible. J'ai baissé les bras et me suis convaincue que j'étais aux prises d'un mal sur lequel je n'avais aucun contrôle. Vu de l'extérieur, j'étais l'image type d'une femme équilibrée, heureuse, réussissant professionnellement et qui allait au devant de la maladie avec courage. Mais en moi, c'était un chaos. J'étais à la fois énervée, outragée, déprimée, haineuse et dégoûtée. Je ne désirais qu'une seule chose, ne voir personne. J'ai fais en sorte que ma compagnie devienne odieuse,indésirable, et en quelques mois j'avais réussit à m'isoler de ma famille et de mes amis.

J'étais tellement retranché dans mon professionnalisme qu'il n'y avait qu'une seule attitude, celle du professionnel: le détachement. J'ai simplement observé mon corps perdre de ses fonctions jour après jours, en ne montrant aucune émotion. En temps que professionnelle j'avais conseillé plusieurs patients en leur parlant des principes holistiques de la maladie (par ex ; la maladie étant une métaphore de la manière dont on se sent avec soi-même, une sortie d'une situation intolérable et déplaisante, un moyen de prendre revanche, ou une forme acceptable de suicide) mais je ne pouvais pas imaginer que cela puisse m'arriver à moi, dans ma propre vie.

Obligée de me déplacer en fauteuil roulant, j'ai eu beaucoup de temps pour penser et j'ai commencé à voir la vérité dans ce que disaient des scientifiques comme Hans Selye, O. Carl Simonton, Elmer and Alyce Green and Larry Dossey, que nos pensées et notre corps ne sont pas des entités séparées, mais sont unies, qu'une partie affecte le tout et inversement. Dès lors j'ai fait le choix de rechercher plus sur ces grandes questions que sont le bonheur, la vie, la maladie, la santé. Je voulais des réponses. Pas pour aller mieux, mais pour comprendre la vie dans ce contexte des quelques mois qu'il me restaient.

Un élément essentiel dans mon cas, était que je ne cherchais pas la guérison physique. Cela m'était égal de mourir. En fait, l'une des premières choses que m'a fait reconnaître les transformations auxquelles j'étais sujette, était que depuis que j'avais eu la polio étant enfant, je détestais mon corps. J'ai réalisé que tous les deux ans j'ai contracté une maladie sérieuse ou j'ai eu un accident qui aurait pu m'être fatal. Cette vérité nue m'a fait réaliser bien d'autres choses. J'ai réalisé que bien qu'étant une professionnelle du « service à la personne », je n'avais aucune idée de ce que ce service était. Tout ce que je faisait était dirigé par le désir de reconnaissance. Et même si j'avais beaucoup d'amis, je laissais rarement quelqu'un m'atteindre dans mon cœur.

Alors que ma volonté de comprendre clairement mon passé augmentait, ma volonté de comprendre mon présent augmentait également. Je pouvais regarder l'ALS et voir en quoi c'était l'expression de ces sentiments profonds, non-dis sur moi-même. J'étais arrivé à un point où il fallait que je prenne une décision. Je pouvais me laisser aller dans cet apitoiement, culpabilité, colère et ressentiment, ou je pouvais aller de l'avant et voir comment cette maladie m'aiderai à comprendre la vie.

Donc, alors que mon être se transformait, je n'ai pas cherché la guérison du corps. J'ai cherché un état de plénitude, un état d'unité avec moi-même et avec d'autres qui ne s'arrêtaient pas à ma maladie. La guérison physique n'était qu'un effet secondaire de cette transformation intérieure.

 

Le voyage personnel - les premières étapes

Retour à la physique. Une découverte de physique illumine mon expérience de la maladie, la théorie des structures dissipatives (qui a gagné le prix Nobel en 1977). Ilya Prigogine a vu que la matière n'était pas inerte mais vivante, et que la vie était constamment en changement à cause de son adaptation aux conditions du « nonéquilibre ». Selon elle, les perturbations ou les dérangements d'une structure sont nécessaires à son évolution et à sa croissance, et la clé de la croissance repose dans la disponibilité à changer, à aller aux devants de nouveaux challenges, ou à s'adapter au nouvel environnement. La maladie peut être vue, au niveau mental, comme un dérangement, une opportunité pour évoluer vers un nouveau niveau de complexité. Les maladie, peu importe à quel point elles peuvent paraître destructives, ne doivent pas fatalement être vues de manière négative. J'ai choisi d'utiliser l'expérience de ma maladie pour élargir mes horizons, pour modifier les mauvaises habitudes de ma vie et pour apprendre à vivre pleinement à chaque moment.

Après plusieurs mois d'introspection solitaire, un changement est apparu dans ma manière de penser, de ressentir, et d'interagir avec le monde. J'ai essayé d'expliquer ces changements en sept points-clés ou principes, qui sont les suivants ;

 

1. J'ai changé, passé de l'attente à recevoir à donner sans attentes; de demander à la vie, à donner à la vie. Sentir que la vie vous doit quelque chose, à donner son tout à la vie. D'essayer de recevoir des honneurs, de la reconnaissance, du succès, du pouvoir, à donner mon temps, mes talents, mon enthousiasme aux autres et au monde. Au début, je n'avais aucune idée de comment donner sans attendre à recevoir. Puis je me suis souvenue de ceci « Tu peux accomplir tout ce que tu veux, si tu n'attends aucune reconnaissance en retour ». Depuis mon fauteuil roulant, j'ai commencé à donner à ceux autour de moi sans attendre ni retour, ni reconnaissance. Chaque soir, je faisais un point sur ma journée. Ai-je aimé ? Ai-je été utile à quiconque ? Vraiment ? Attendais-je quelque chose en retour lorsque j'ai donné ? Ce qui m'est alors devenu apparent est que cette discipline n'était pas seulement bonne pour mon esprit, mais aussi pour mon corps.

La recherche commence à documenter les effets de l'amour et de l'altruisme. Schmale et Iker, dans une étude sur 68 femmes prédisposées au cancer, ont découvert qu'ils pouvaient prévoir, avant la biopsie, quelles femmes allait avoir des changements corporels à cause d'une présence ou d'une absence de potentiel à se sentir délaissée, ou abandonnée. Des recherches plus poussées ont révélé un modèle de tempérament qui contrecarrait ces sentiments négatifs et par la même, assurait un état de santé stable. Ce tempérament-modèle était altruiste, dévoué à donner aux autres. Des patients ont relevé deux sentiments qui créaient un sentiment interne de contentement ; la fierté de l'action, et le sentiment de bonté lorsqu'on donne sans attendre en retour, sans prendre en compte ses besoins personnels. Ce sentiment interne, dit Schmale, reflète l’habilité d'une personne à arranger sa vie, et donc à rester en bonne santé[3].

 

2.J'ai changé, du ressentiment au pardon. Cela m'a stupéfaite de voir à combien de personne j'en voulais à cause d'action passées qui pouvaient avoir 25ans. J'en voulais à ma professeure de C.P. qui m'avait dit que parce que j'étais handicapée je n'avais pas besoin d'apprendre à écrire. Qu'est ce que mon ressentiment lui avait fait ? Rien, rien du tout. La seule personne affectée, c'était moi.

 

3.De dégoût de ma personne à l'acceptation et l'amour inconditionnel de ma personne. Mon corps n'avait jamais été normal. J'avais deux pointures à cause de la polio de mon enfance, Je détestais mon corps et souhaitais le voir disparaître. Je donnais l'impression d'accepter mon corps, et de m'accepter. Le problème n'était pas que je détestais mon corps, mais la différence de messages que j'envoyais à moi-même. J'aurais pu laisser tomber et me détester entièrement, ou apprendre à m'aimer entièrement. Parce que je voulais connaître l'amour inconditionnel avant de mourir, j'ai décidé d'apprendre à aimer mon corps (qui était un "flan de gélatine" dans un fauteuil roulant !). Tout les jours je me concentrais sur une partie de mon corps, lui disant des louanges, l'aimant. J'ai aussi commencé à me regarder dans un miroir, et à dire des mots d'amour à mon reflet. Ce n'était pas facile. Mais, comme un ami le dit, « Si tu peux faire semblant, tu peux le faire vraiment ». Alors au début j'ai fait semblant. Mais petit à petit, je me suis acceptée. Et finalement, je me suis trouvée parfaitement bien avec moi-même et mon corps. J'ai aussi réussi, alors que mon amour pour moi augmentait, à aimer les autres et à accepter l'amour qu'ils me donnaient.

 

4.Changer, d'essayer de fuir ma vie, à l'accepter entièrement comme elle est. En vérité, je n'aimais pas mon job et je voulais le quitter. Mais j'avais dit que je voulais être la plus jeune femme à la tête d'un hôpital aux USA, même si cela devait me tuer !Comment pourrais-je admettre que l'idée maîtresse de ma vie était mauvaise ? Et ensuite, que faire ?

 

5. Changer, d'attendre et de se préparer à la mort, à vivre pleinement chaque moment. Les meilleurs neurologues du pays m'avaient donné un an à vivre. Pour moi, c'était un verdict. Je me suis préoccupée de ma mort et voulais avoir la meilleure mort possible. Un jour je me suis demandée, « c'est quoi le sens de ma vie maintenant ? Rester assise ici, mourant chaque instant, ou célébrer la vie qu'il me reste ?

 

6. Changer, de dénier les émotions douloureuses, à les partager et les laisser partir. Ayant menti depuis ces longues années sur mes sentiments, je devais d'abord les laisser se développer, les identifier les uns des autres, et finaleme

t les partager ouvertement avec des gens. En partageant, j'ai découvert que ceux qui n'étaient pas utiles disparaissaient.

7. Changer d'essayer d'éviter l'intimité, à s'ouvrir à l'amour. Ce dernier point est en fait un résultat des six premiers points, et peut-être le plus important. Au cours d'une expérience connue de l'Université de l'Ohio, des lapins ont reçu un régime diététique riche en graisse et cholestérol pour démontrer les changements athérome-sclérotiques. Les résultats étaient prévus. Mais ceux d'un groupe étaient particuliers, ils avaient 60 % moins de changement que le reste des individus des autres groupes. La seule variable découverte était que les chercheurs de ce groupe avaient régulièrement pris les lapins hors de leurs cages, et les avaient caressé, gratté, et leur avaient parlé. Cette expérience à été répétée plusieurs fois avec les même résultats. Les lapins dont on s'était occupé étaient en meilleure santé que les autres.[4]. L'intimité à tous les niveaux -émotionnel, intellectuel, spirituel et physique–, est l'essence de l'amour inconditionnel.

 

Nouveau contexte

L'essentiel de mon approche a été de changer la manière dont je percevais le monde et moi-même. Ma démarche n'était pas une cure pour guérir ou aller mieux, c'était pour me débarrasser de mes faux-semblants, des douleurs du passé et des ressentiments, pour accepter mes pertes d'aptitude et ma mort, et pour vivre pleinement ce qu'il me restait à vivre. Les changement que j'ai subi étaient réels. Ils ont fonctionné, non pas parce que quelqu'un d'autre voulait me voir changer, mais parce que j'en ai vu la nécessité et j'avais le désir de changer mon attitude et mes croyances, laisser partir ce désir d'avoir raison, et choisir un nouvel ordre de priorités dans ma vie.

Cet ordre a donné résultat à plus que de simples changement d'attitude. J'ai effectué une restructuration fondamentale de mon système de perception, d'interprétation et d'interaction avec le monde extérieur. Plus que de simple idées, cela a renversé mon mode de penser et mon ressenti. Tout est basé sur un examen-complet des fondations de mon être.

Que s'est-il passé ? Des changements physiques dus aux changement psychiques ? Ma conscience a altéré mon corps ? Tout était-il une coïncidence ? Peut-être, mais, pour citer P.Slater, « une coïncidence est une direction que l'on a décider de ne pas prendre au sérieux »[5]. La vraie question est devenue, « comment mon expérience peut servir à d'autres et à la médecine ? » Comment mon histoire peut-elle être racontée en détail, de manière à ce qu'elle ne soit pas classée dans le domaine des anecdotes et des anomalies mais dans le domaine des guérisons grâce à la dissociation corps-esprit ?

Pour conclure, je voudrais citer le docteur Larry Dossey. Quand j'ai lu les mots suivants j'étais excitée et amusée par la re-conceptualisation que lui et moi avions fait.

« Si notre vision de la vie, de la mort, de la santé et de la maladie reste solidement ancrée dans la logique de la physique du 17ème siècle, et si cette physique s'est précipitée vers une description aiguë de la nature et que des questions inévitables adviennent ; ne devrions-nous pas changer notre vision de la vie, de la mort, de la santé et de la maladie? Refuser de voir les conséquences favorise le dogme d'une connaissance en évolution. Nous, scientifiques, n'avons rien à perdre si nous réexaminons les modèles fondamentaux de la santé. Au contraire, nous sommes face à la possibilité extraordinaire de modeler un système qui favorise la vie au lieu de la mort, et l'unité d'un être au lieu de sa fragmentation et de son isolation.»[6]

Nous sommes tous honorés d'être à l'aube d'une nouvelle frontière de la médecine.

 

 

1 Fritjof Capra, The Tao of Physics, (Boulder: Shambala Publications, 1975), p. 209.

2 A.H. Schmale, "Giving Up as a Final Common Pathway to Changes in Health," Advanced psychosomatic Medicine, vol. 8, 1972, pp. 20-40.

3 A. H. Schmale, op cit.

4 R. M. Nerem, M. S. Levesque, and J. F. Cornhill, "Social Environment as a Factor in Diet Induced Atherosclerosis," Science 208: 1475-1476, 1980.

5 Philip Slater, The Wayward Gate (Boston: Beacon Press, 1977), p. 106.

6 Larry Dossey, M.D., Space, Time and Medicine, (Boulder, CO: Shambala, 1982).

 


VOICI LE TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS

 


 

 

 ORIGINAL VERSION:

About the author:

Evy McDonald, R.N., M.S., M.Div., former intensive and coronary care director, knows what dealing with a "terminal illness" is all about. In the 1980s she was diagnosed with ALS, which progressed until she was a "bowl of jello in a wheelchair." After her recovery from ALS, she conducted a medical research project on the mind-body-spirit connection in ALS. Today she has left the health arena and is in service as a Methodist minister, leaving behind a legacy of ALS articles and resources that offer science and inspiration to those dealing with serious health conditions.

 

in September of 1980 I was a successful health professional. I had a Master's degree in Nursing and Hospital Administration plus 13 years of professional experience. My positions ranged from Director of Education at one of the first three hospices in the U.S. to collegiate level nursing instructor to Director of Intensive and Coronary Care units.

Also in September 1980 I was diagnosed with amyotrophic lateral sclerosis (ALS) and given less than one year to live.

Today, seven years later, I am not only alive but as healthy as I've ever been in my entire life. Since I am one of the first people to have reversed this normally fatal disease, I have felt called to become a student of my own process of healing, seeking to understand and articulate the factors that reversed this death sentence. Neither the "mainstream medicine" rationale (it was a misdiagnosis) nor the "holistic" approach (it was prayer, visualization, diet, vitamins, etc.) come close to explaining what happened. I have brought both my scientific and spiritual training to bear on this apparent enigma of my healing process and have discovered in modern physics a framework for understanding the "miracle" of the mind/body/spirit connection.

A SCIENTIFIC FRAMEWORK
Modern concepts concerning health and disease were established within the framework of the world view described by Newtonian physics. This world view had its beginnings in the 17th century with Descartes, who had a transcendent experience in which he saw the universe made up of separate, unrelated parts and operating in clockwork fashion. Sir Isaac Newton gave us the blueprint for this clockwork universe. Before long this mechanistic view was applied to man, who was seen as a machine with parts that broke down and needed repair. Disease was simply a malfunction in the mechanism, and man was a victim of a chain of cause-effect events over which he had little or no control. In 400 B.C. Socrates had said that "There is no disease of the body apart from the mind." To the Newtonian world, however, the model of man-as-machine seemed a vast improvement on this ancient and imprecise theory of the mind-body connection, and the notion of a clockwork universe was a path that promised to conquer all that ailed us. Indeed, many miracles of modern medicine came out of this Newtonian perspective, including the germ theory, antibiotics, X-rays, and much more. Yet many unresolved puzzles remain. Physicists today have seen that the Newtonian view of the world, while liberating in some respects, was limiting in some very important ways.

In 1905 Albert Einstein published his special theory of relativity, which ushered in a new way of thinking and began to rattle the comfortable cages of our old beliefs. Newtonian physics claimed that things have energy; Einsteinian physics proposed that things are energy.

Today modern physics, following up on Einstein's discoveries, tells us that consciousness and the way we perceive are important, that we are part of nature and it is part of us, that all life is one interconnected whole. At the atomic level all that exists is patterns of probabilities and, according to Fritjof Capra, "These patterns do not represent probabilities of things, but probabilities of interconnections."1 The universe can no longer be seen as a collection of physical objects - it is an intricate web of relations between the various parts of the whole. At the human level this means that our bodies and minds are not separate but are interwoven, each affecting the other. More and more research confirms this notion that the human factor is a major element in disease or health.

Dr. A. H. Schmale of the University of Rochester is one of the many physicians and scientists researching the central role of the human factor (emotions, feelings, thoughts) in disease causation. Schmale's group of researchers concluded that feelings of hopelessness and helplessness were critical predisposing factors in the onset of a serious illness. An inability to cope and an attitude of "giving up/given up," says Schmale, may give rise to a number of psychological defensive patterns which can lead to psychic symptoms, the activation of somatic diseases or a general increase in somatic vulnerability.2

Just what is this human factor? In current medical literature one finds articles about the personality profile of one illness after another. We now have fairly accurate and distinctive mental and emotional dossiers for the "victims" of cancer, heart disease, arthritis, multiple sclerosis...the list goes on and on. But unanswered questions remain: Why do some people get rheumatoid fever from a strep throat while others seem to carry the strep and never show any symptoms? Why don't all coal miners have black lung? Why does the degree of job satisfaction rate as a major factor in the development of coronary heart disease? Such questions can't help but haunt any medical researcher who is attempting to disavow the human or "X" factor and to find an objective cause for an objective disease - especially now that modern physics indicates that no such objectivity exists.

RESPONSE TO DIAGNOSIS
Back to my experience: I was objectively diagnosed with the objective disease of amyotrophic lateral sclerosis.

I returned home after my diagnosis prepared to die within a year. I saw no other option; I had given up and given in to something over which I felt I had no control. Outwardly I was the picture of a well-adjusted, happy, successful young woman who was meeting this tragedy with gusto and courage. But inside was chaos; I was angry, upset, depressed, hateful and awed all at the same time, and I wanted nothing more than to run away from everyone. I made it very uncomfortable for anyone to be around me, and in just a few months I had successfully isolated myself from family and friends.

I was so entrenched in my professionalism that there was only one way I could be with my illness - professionally, with detachment. I simply observed how much of my bodily function I was losing day by day while showing little emotion. As a professional I had counseled patients and families and had spoken about "holistic" principles of illness - principles such as illness being a metaphor for how you feel about yourself, a way out of an unpleasant or intolerable situation, a means of exacting revenge, or an acceptable form of suicide - and yet I had difficulty seeing how any of this applied to me and my life.

Confined to a wheelchair, however, I had plenty of time to think - and gradually I began to see that there must be some truth to what physicians and scientists like Hans Selye, O. Carl Simonton, Elmer and Alyce Green and Larry Dossey were saying - that our minds and bodies are not separate entities but are united in a whole where each affects the other. At this point I made the choice to explore some of those large questions about life and happiness, illness and health. I wanted answers. Not to get well. But to understand life with the few months I had left.

An essential element in this process was that I was not seeking physical healing. I was quite content to die. Actually, one of my first glimmers of the radical transformation that occurred happened when I acknowledged that ever since having polio as a child I had hated my body. I saw that every two years, like clock-work, I had created a major illness or accident that had often placed me on death's door. This bit of naked honesty led me to other realizations. I saw that even though I was a professional "server," I had no idea what true service was. Everything I did was fueled by the desire for acknowledgement and recognition. And even though I had many friends, I'd rarely let anyone really touch my heart.

As my willingness to take a clear look at my past increased, so did my willingness to see the present. I could now look at ALS and see how it was the perfect reflection of those deep, unspoken feelings about myself. I was now at a choice point: I could wallow in self-pity, guilt, anger and resentment, or I could move on and see how this disease might assist me in discovering what life was about.

So, when I underwent this transformation, I was not seeking healing of the body. I sought a sense of wholeness, a sense of unity within myself and with others that transcended my disease. Physical healing was simply a by-product of that inner transformation.

A JOURNEY TO SELF - THE FIRST STEPS
Back to physics. One recent theory in physics illuminates my experience of the disease process: the theory of dissipative structures, which won the Nobel Prize in 1977. Belgian chemist Ilya Prigogine saw that matter was not inert but was alive, and that life was constantly changing through its adaptation to conditions of nonequilibrium. In his view, perturbations or disturbances within a structure are necessary for growth and evolution, and the key to growth lies in the willingness to change, to meet the new challenge or adapt to the new environment. In the arena of illness/wellness, disease can be seen as a disturbance, an opportunity to evolve to a higher level of complexity. Disease, no matter how devastating it may seem, need not be viewed as negative. I chose to use the experience of my disease to expand my horizons, to alter the unhealthy patterns in my life and to learn to live fully in each moment.

After months of solitary introspection, a dramatic change emerged in my process of thinking, feeling and interacting with the world. I have been able to articulate these changes as seven key patterns or principles. These were:
1. I went from get to give - demanding from life to giving to life. From feeling that life owed me something to giving my all to life. From trying to get honors, recognition, success, power, achievements to giving my time, talents, enthusiasm to others and the world. At first, I had no idea how one served selflessly. Then I remembered a quote: "You can accomplish anything if you are willing to take credit for nothing." From my wheelchair I started giving to those around me - with no expectation of either reward or return, without trying to "take credit." Each evening I would look back on the day and give myself a report card. Had I been loving? Had I been of service to anyone? Really? Did I have expectations of something in return for an action of mine? What eventually became apparent was that this discipline was not only good for the soul - it was transforming my body.

Research is beginning to document the power of love and serving. Schmale and Iker, in a study of 68 women predisposed to cervical carcinoma, discovered that they could predict, prior to biopsy, which women would have carcinomatous changes on the basis of the presence or absence of a high hopelessness potential and/or reported recent hopelessness. Further research revealed a certain character pattern or quality that counteracted these feelings of helplessness and hopelessness and thus enhanced a state of health. This quality was the selfless devotion of giving to others. Patients reported two feelings that created an internal state of contentment: pride of action and the feeling of goodness that comes when people give without regard for their own personal needs. This internal state, says Schmale, reflects one's ability to cope with life and thus remain in a state of health.3

2. I went from resentment to forgiveness. It astounded me when I recognized how many people I still resented from some act or words they had said to me from as long as 25 years ago. For example, I noticed that I still resented my third grade teacher. She had told me that because I was handicapped, I didn't need to learn to write. What did my resentment do to her? Nothing! Nothing at all. The only one still being affected was me.

3. I went from self-hatred to self-acceptance and unconditional love. My body had never been right. I came in two sizes as a result of the childhood polio. I despised my body and wished it would just disappear. Outwardly I pretended to accept and love myself. So the problem wasn't totally in the hating of my body, but in the mixed messages I was sending myself. I could give up and just hate myself totally - or learn to love myself totally. Because I longed to experience unconditional love before I died, I chose to learn to love my body (which, thanks to the ALS, was now like a bowl of jello in a wheelchair!). Every day I would focus on some part of my body, praise it and love it. I also began to look at myself in a mirror and speak words of love and affection to my reflection. This was not an easy task. But, as a friend of mine says, "If you can fake it you can make it." So, at first I faked it. But, gradually the self-acceptance became real. Eventually, I found myself completely content with me and with my physical body. And, as my experience of love for myself deepened, I was finally able to love others as well as accept their love for me.

4. I went from wanting to escape from life to accepting life exactly as it is. In truth, I'd been dissatisfied with my job and wanted out. Yet I had said that I wanted to be the youngest female hospital administrator in the USA - even if it killed me! And how could I admit that the entire thrust of my life was wrong? What then?

5. I went from expecting and preparing for death to celebrating life and living every moment. I had been given one year to live by the top neurologists in the country. For me, it was a verdict. I became preoccupied with my death and how to have it be the best death possible. One day I asked myself, "What is my life for? To sit here dying each moment or to celebrate the life I still have?"

6. I went from denying painful emotions to sharing them and letting them go. Having lied for so many years about my feelings, I first had to allow them to be, then to identify them, distinguish one from another, and finally to share them openly with others. In the process of sharing, I discovered those that weren't useful just disappeared.

7. I went from avoiding intimacy to opening myself to love. This last shift was actually a product of the other six - and perhaps the most important one. In a well-known experiment out of Ohio State University, rabbits were given a diet high in fat and cholesterol to demonstrate atherosclerotic changes. The results were as predicted - except for one group, where there were 60 percent less atherosclerotic changes than in all the other groups. The only variable discovered was that the researcher for this group regularly took the rabbits from their cages and petted, stroked and talked to them. This experiment was repeated many times, with the same results. The rabbits who were stroked and cared for were healthier than those who were not.4 Intimacy at every level - emotional, intellectual, spiritual, and physical - is the flowering of unconditional love.

A NEW CONTEXT
The essence of my approach was to change the way I viewed myself and the world. My process was not a program for a cure or remission. It was a program for me to let go of my pretenses and my past hurts and resentments, to accept my loss of function and upcoming death, and to embrace whatever amount of life I had left. The changes I went through were real. They worked - not because someone else wanted or expected me to change, but because I saw the need and had the desire to alter my attitudes and beliefs, to let go of being "right" and to choose a new set of operating life principles.

These were more than attitudinal changes. They represented a fundamental restructuring of my entire framework for perceiving, interpreting and interacting with the world around me. More than insights, they were key reversals in my process of thinking and feeling, based on a penetrating examination of the foundations of my being.

What happened? Did changing my world view produce physical changes? Did my consciousness alter the physical reality of my body? Or was it all "coincidence?" It may be - but, to quote Philip Slater, "A coincidence is a trend we've decided not to take seriously."5 The real question has become, "How can my experience truly serve others and the overall practice of medicine? How can my story be told appropriately, so that it moves out of the realm of anecdote or anomaly and into the realm of true healing for the mind/body separation?"

In closing, I would like to quote Dr. Larry Dossey, Chief of Staff at Medical City Dallas Hospital. When I first read the following words, I was excited and thrilled at his articulation of the reconceptualization that not only I but he, too, had done:

If our ordinary view of life, death, health and disease rests solidly on seventeenth-century physics, and if this physics has been scuttled in favor of a more accurate description of nature, an inescapable question occurs: must not our definitions of life, death, health and disease themselves change? To refuse to face the consequences to these areas is to favor dogma over an evolving knowledge. We (physicians and scientists) have nothing to lose by a reexamination of fundamental assumptions of our models of health: on the contrary, we face the extraordinary possibility of fashioning a system that emphasizes life instead of death, and unity and oneness instead of fragmentation, darkness and isolation.6

We are all in the honored position of being on the edge of a new frontier in medicine.

1 Fritjof Capra, The Tao of Physics, (Boulder: Shambala Publications, 1975), p. 209.
2 A.H. Schmale, "Giving Up as a Final Common Pathway to Changes in Health," Advanced psychosomatic Medicine, vol. 8, 1972, pp. 20-40.
3 A. H. Schmale, op cit.
4 R. M. Nerem, M. S. Levesque, and J. F. Cornhill, "Social Environment as a Factor in Diet Induced Atherosclerosis," Science 208: 1475-1476, 1980.
5 Philip Slater, The Wayward Gate (Boston: Beacon Press, 1977), p. 106.
6 Larry Dossey, M.D., Space, Time and Medicine, (Boulder, CO: Shambala, 1982).

 


This article was published in the March/April 1988 issue of Holistic Medicine, the journal of the American Holistic Medical Association (AHMA).

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